Son domaine s’accroît de jour en jour puisque les connaissances de la médecine doublent tous les 4 ans. À l’inverse, en raison de cette même croissance des connaissances, son champ d’action rétrécit, car il faut de plus en plus de spécialistes pour maîtriser des techniques et des savoirs de plus en plus complexes.
Le médecin généraliste voit donc son action s’amenuiser au fil des ans, alors que ses connaissances théoriques augmentent. En revanche, l’étendue de sa pratique se restreint. Il y a 100 ans, le médecin était en mesure de tout faire : les accouchements, les actes de petite chirurgie, les interventions sommaires, tous les actes médicaux ; il savait décrypter les résultats de tous les examens complémentaires et avait des notions précises dans tous les domaines. De nos jours, ce n’est ni possible, ni souhaitable, en raison de la complexité des connaissances. Par exemple, le médecin préfèrera lire le compte rendu d’une radio ou d’un scanner, plutôt que de chercher à faire le diagnostic en examinant la radio : c’est le travail du radiologue qui fait cela toute la journée, aura forcément plus d’expérience en la matière.